🔍 L'art comme stratégie de diversification
Salut les lecteurs,
Au programme aujourd’hui :
🍭 Faut-il taxer le sucre ?
🔍 L'art comme stratégie de diversification
🏛 Point marché
Depuis 2018, le Royaume-Uni applique une "sugar tax" (officiellement la Soft Drinks Industry Levy - SDIL) sur les boissons sucrées pré-emballées. Cette taxe vise à réduire la consommation excessive de sucre, un facteur clé dans la lutte contre l'obésité et les maladies chroniques.
Grâce à elle, 89 % des sodas vendus au Royaume-Uni ont été reformulés pour passer sous le seuil imposé (5g de sucre/100ml), générant 1,9 milliard de livres pour les finances publiques.
Mais aujourd’hui, le gouvernement britannique veut aller plus loin : il envisage d’élargir cette taxe aux
milkshakes,
lattes,
boissons lactées
et même leurs substituts végétaux (laits d’avoine, de riz…).
Jusqu’ici, ces boissons étaient exemptées, notamment pour des raisons nutritionnelles (apport en calcium chez les enfants).
Une consultation publique est en cours jusqu’en juillet 2025 pour intégrer ces boissons dans le périmètre de la taxe : le gouvernement estime que les boissons lactées sucrées ne contribuent qu’à 3,5 % de l’apport calcique des enfants, remettant en cause leur exemption.
La mesure vise à inciter les industriels à reformuler leurs recettes, comme cela a été le cas pour les sodas.
Cette décision s’inscrit dans une logique d’intervention publique face à une défaillance de marché : le coût social de la consommation de sucre est supérieur à son prix privé.
Pour la santé publique : cette extension de la taxe pourrait réduire davantage la consommation de sucre chez les jeunes, une cible prioritaire dans la lutte contre l’obésité.
Pour les industriels : l’extension de la taxe renforce la pression pour innover et reformuler leurs produits à moindre teneur en sucre. Certains acteurs comme la Food and Drink Federation appellent à un équilibre entre santé publique et viabilité économique.
À l’international : l’exemple britannique pourrait inspirer ou décourager d’autres pays selon les résultats observés – Le Canada a annoncé la suppression de sa propre taxe sur les boissons sucrées, une mesure qui rapportait 12 millions de dollars par an.
J’enchaîne sur la partie de cette Newsletter qui mêle astuce et culture générale en investissement 👇
Cette semaine, nous avons le plaisir d’être sponsorisé par Matis.
Dans un monde où les marchés financiers ressemblent à des montagnes russes, la diversification devient plus qu'un conseil : c'est une nécessité. Et si la solution la plus élégante se trouvait dans les galeries d'art ?
"Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier" : c'est LA règle d'or pour faire fructifier votre capital tout en diminuant le risque de votre portefeuille.
Le but ? Optimiser ce qu'on appelle le "couple rendement-risque". En clair : augmenter vos gains potentiels tout en limitant les risques de tout perdre si un marché s'effondre. Plus vous multipliez les types d'actifs dans votre portefeuille, plus vous vous protégez contre les humeurs imprévisibles du marché. Quand un placement baisse, les autres peuvent compenser.
L'investissement dans l'art est une stratégie à considérer pour diversifier votre patrimoine. Pourquoi ? Parce qu'il évolue indépendamment des marchés financiers traditionnels - on parle de "décorrélation".
Quand les actions font le grand huit, les œuvres d'art gardent généralement leur valeur, voire l'augmentent. Le résultat : une protection contre la volatilité et une source de rendement potentiel alternative, avec style.
Investir dans l'art, c'est séduisant... mais le marché peut sembler intimidant :
Manque de transparence : beaucoup de ventes se font en coulisses
Peu de liquidité : revendre peut prendre du temps
Budget conséquent : les œuvres d’artistes reconnus coûtent souvent des centaines de milliers d'euros.
Risque réel : comme tout actif non coté, l'art n'est pas sans danger et présente un risque de perte totale du capital investi.
Matis change complètement les règles du jeu avec une nouvelle approche :
Sélection rigoureuse : Ils repèrent les œuvres d'artistes emblématiques comme Picasso, Warhol ou Soulages - ceux qu'on trouve dans les plus grands musées. 🔍
Structure juridique claire : Chaque œuvre est acquise via une société dédiée.
Stratégie de valorisation : Les œuvres sont confiées aux galeries les plus reconnues pour maximiser leur visibilité et leur potentiel.
Sortie optimisée : À la revente de l'œuvre, les investisseurs perçoivent leur part de la plus-value (non garantie).
Le bilan ? Depuis son lancement en mai 2023, Matis a financé 52 œuvres de grands noms de l'art - comme A.Warhol, P. Soulages, F-X Lalanne ou encore N. De Saint Phalle.
Parmi elles, 10 ont déjà été revendues avec une performance nette moyenne1 de 16,5% et un TRI annualisé net de frais de 54,4%2. Des performances, non garanties, qui font apparaître l’art comme une valeur refuge dans le contexte actuel….
Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
Avec Matis, vous pouvez désormais intégrer l'art dans votre portefeuille et le diversifier autrement - même si vous ne savez pas distinguer un Monet d'un Manet.
1) Données actualisées au 31 mars 2025. Performance nette investisseur : montant reversé à l'investisseur, net de tout frais, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l'œuvre et son montant d'acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.
2) Données actualisées au 31 mars 2025. Taux de rentabilité interne annualisé net de frais : Le taux de rentabilité interne prend en compte les flux de trésorerie générés par un investissement sur une période d'un an, ainsi que la valeur de revente finale de cet investissement. Le TRI mesure la rentabilité réelle d'un investissement en prenant en compte le temps et les montants investis.
Ici le point bourse 👇
Pour ceux qui le veulent, vous pouvez suivre mes investissements sur Shares, la plateforme d’investissement réglementée en France qui permet d’investir à partir de 1€. Vous pourrez y investir avec moi en actions Europe et US, ETFs et cryptos.
➡️ Si tu ne comprends pas CAC 40 ou S&P 500, regarde ici le glossaire qui t’aidera à suivre pour les prochains briefs ou quand tu liras les Echos. Aussi, si le taux d'intérêt est flou pour toi, voici une explication vulgarisée.
Les marchés ont vécu une semaine euphorique grâce à un revirement spectaculaire sur le front commercial. Donald Trump a troqué sa casquette de "Tariff Man" pour celle de "Trade Man" - l'homme qui signe des accords plus vite que son ombre.
Double bonne nouvelle cette semaine :
Accord entre Royaume-Uni 🇬🇧 et États-Unis 🇺🇸 ✓
Suspension provisoire des droits de douane sino-américains 🇨🇳 🇺🇸 ✓
Résultat : les indices s'envolent. Mais attention, quelques prises de bénéfices vendredi (des ventes d’investisseurs qui ont stoppé l’euphorie) nous rappellent que rien n'est jamais acquis en bourse.
C'est le grand paradoxe du moment :
1️⃣ L'inflation (CPI et PPI) est plus faible que prévu
2️⃣ Les marchés obligataires restent méfiants
3️⃣ Pendant ce temps, les actions poursuivent leur ascension
Les droits de douane américains ne semblent pas (encore) impacter les prix à la consommation.
Le marché obligataire agit comme un indicateur de santé de l'économie mondiale. Malgré les bonnes nouvelles sur l'inflation, il reste sceptique pour deux raisons :
Dette américaine colossale : les réductions d'impôts promises par Trump pourraient creuser davantage le déficit.
Incertitude persistante : les suspensions de droits de douane sont temporaires et pourraient revenir à tout moment si les négociations échouent.
Les chiffres du chômage restent sous les seuils critiques. Si cette tendance se maintient, la Réserve fédérale pourrait assouplir sa politique monétaire.
Jerome Powell et son équipe se retrouvent dans une position délicate :
D'un côté : l'inflation qui recule et un marché de l'emploi solide = conditions idéales pour une baisse de taux.
De l'autre : les tensions commerciales et l'incertitude politique = risques d'inflation future.
Très bonne semaine !