🔍 🏠 L'investissement locatif sans prise de tête
Salut les lecteurs,
Au programme aujourd’hui :
🚴♂️ Tour de France : la machine à cash qui roule
🔍 🏠 L'investissement locatif sans prise de tête
🏛 Point marché
C’est parti
Tout commence en 1903 avec Henri Desgrange et son journal L'Auto, qui créent le Tour pour vendre plus de journaux face à la concurrence du Vélo. 120 ans plus tard, cette course cycliste est devenue la troisième compétition sportive la plus suivie au monde avec plus de 3,5 milliards de téléspectateurs cumulés et 10 à 12 millions de spectateurs au bord des routes.
Le vrai tournant économique ? Les années 1980-1990, où le chiffre d'affaires passe de 5 à 50 millions d'euros grâce à l'arrivée des chaînes privées. Canal+ (1984), M6 (1987), TF1 privatisée... Soudain, les chaînes se battent pour avoir les droits. Les droits TV ont fait x65 sur cette période, transformant le Tour en véritable machine économique.
Aujourd'hui, ASO (Amaury Sport Organisation) gère cet empire depuis 1991, avec un chiffre d'affaires estimé à 150 millions d'euros et des bénéfices nets entre 25 et 30 millions d'euros par an.
Les droits de diffusion font 60% des revenus, soit environ 90 millions d'euros par an. France Télévisions paie près de 25 millions d'euros pour garder l'exclusivité française. La course passe dans 195 pays et le Tour s'internationalise en permanence : cette année, la Corée du Sud et la Thaïlande ont rejoint le club.
Fini l'époque des dizaines de sponsors. Depuis les années 1990, on a la stratégie du "club des partenaires" avec 4 sponsors principaux, un par maillot distinctif. Le sponsoring fait 25% des revenus. Exemple : Skoda aurait payé 3,5 millions d'euros pour équiper le Tour et sponsoriser le maillot vert.
Une ville départ paie entre 80 000 et 120 000 euros, une ville d'arrivée entre 120 000 et 250 000 euros. Et ça monte. Un Grand Départ coûte environ 2 millions d'euros. ASO reçoit en moyenne 250 candidatures pour 40 villes étapes maximum. La concurrence est rude.
2,57 millions d'euros de primes en 2024, dont 500 000 pour le vainqueur. Mais attention, la structure des primes suit la théorie des tournois : les écarts motivent plus que les montants absolus. En 1980, le vainqueur gagnait 8 fois plus qu'un coureur moyen, 25 fois plus en 2000.
📈 Pour ASO, le gérant de cet empire
Marge bénéficiaire de 20%, qui dépasse certaines compétitions FIFA/UEFA. Le Tour fait 55% des revenus d'ASO, qui peut se permettre d'être discrète sur ses comptes (ils ne les publient pas).
🏘️ Pour les villes
Chaque euro investi rapporterait entre 3 et 10 euros aux villes. Exemple concret : Albi a investi 500 000 euros en 2019 et encaissé 1,5 million en retombées. La rentabilité est donc de 3 euros pour 1 euro pour Albi. Les hôtels affichent complet 10 mois à l'avance dans un rayon de 50 km.
🌍 Économie locale
Un passage du Tour génère entre 1 et 3 millions d'euros de retombées directes pour une ville moyenne. Les commerces, restaurants et hôtels voient leurs revenus exploser. La Vendée (Grand Départ 2018) : 1,2 million d'investissement, 38 millions d'euros de dépenses des spectateurs !
🎬 Visibilité mondiale
"C'est une campagne de communication qu'aucun territoire ne pourrait se payer", selon ASO. Une diffusion dans près de 190 pays qui transforme chaque ville étape en vitrine internationale.
💡 Le Tour de France : un modèle économique qui roule depuis 40 ans mais face à quels défis futurs ? Écologie, égalité hommes-femmes, mondialisation... La Grande Boucle saura-t-elle négocier ces nouveaux virages 🚴♂️
J’enchaîne sur la partie de cette Newsletter qui mêle astuce et culture générale en investissement 👇
Cette semaine, Filite a l’honneur d’être sponsorisé par Trackstone, la première plateforme qui révolutionne l'investissement locatif.
Leur concept ? Acheter des appartements et des maisons déjà loués avec des locataires vérifiés. Fini les galères de recherche et les mois de vacances locatives.
1 - Le problème de l'investissement locatif classique
2 - La solution Trackstone : du prêt-à-louer
3 - Pourquoi ça change tout pour votre patrimoine
Soyons honnêtes. L'investissement locatif traditionnel, ça peut devenir un cauchemar. Il faut d'abord passer des mois à visiter des biens, négocier le prix avec le vendeur, puis gérer les inévitables travaux. Une fois le bien acheté, commence la recherche d'un locataire fiable, ce qui peut prendre 2 à 3 mois supplémentaires selon le lieu où l’on achète.
Entre les frais d'agence qui oscillent entre 5 et 10%, les travaux imprévus et les mois de vacance locative, vous perdez facilement 6 mois de loyers avant de voir le moindre euro. Le pire dans tout ça ? Vous investissez complètement à l'aveugle, très dur de connaître la vraie rentabilité avant d'avoir tout bouclé et tout mis sur un excel.
Trackstone propose une approche radicalement différente. Imaginez acheter un appartement déjà loué, avec un locataire vérifié qui paie ses loyers depuis des mois.
Chaque bien proposé fait l'objet d'une analyse complète. L'historique des loyers perçus est vérifié avec preuves à l'appui. Le locataire et sa solvabilité sont passés au crible. Tous les documents sont analysés : PV d'assemblée générale, titre de propriété, diagnostics, bail. Le taux de rentabilité réel est calculé avec précision.
Cette approche transforme l'immobilier locatif en véritable produit financier. Vous connaissez le TRI calculé sur l'historique réel, les cash-flows prévisionnels sont détaillés, aucune surprise ne vous attend. Résultat : vous touchez vos loyers dès le premier mois, sans recherche de locataire, sans travaux obligatoires. Et cerise sur le gâteau : aucun frais pour l'acquéreur. Les 4.5% de frais sont pour le vendeur.
L'avantage de Trackstone est d'abord psychologique. Fini le stress de l'investissement immobilier traditionnel. Vous achetez de la performance mesurée, pas de l'incertitude.
Financièrement, l'équation change du tout au tout. Aucune commission acquéreur contre 5 à 10% ailleurs. Pas de mois de vacance locative à financer. Un retour sur investissement immédiat dès la signature. Et pour votre emploi du temps, c'est la révolution : recherche accélérée grâce à des filtres précis selon la rentabilité attendue, la localisation etc... , un process 100% digital avec un système d'offre et de contre-offre en ligne (et même des visites en visio si vous le souhaitez.)
Cette approche convient parfaitement aux investisseurs qui cherchent de la rentabilité sans les complications habituelles. Aux personnes qui n'ont pas le temps de gérer un projet immobilier de A à Z. À ceux qui privilégient la prévisibilité dans leurs investissements.
Trackstone possède le statut d'agent immobilier, vous bénéficiez donc de toutes les garanties légales, mais sans les inconvénients de l'agence traditionnelle.
Trackstone ne révolutionne pas que l'achat. Ils changent complètement l'approche de l'investissement locatif : de l'artisanal vers l'industriel, du pari vers la performance mesurée.
Le résultat ? Un marché immobilier où vous investissez en connaissance de cause, avec des données vérifiées et une rentabilité transparente.
Ici le point bourse 👇
➡️ Si tu ne comprends pas CAC 40 ou S&P 500, regarde ici le glossaire qui t’aidera à suivre pour les prochains briefs ou quand tu liras les Echos. Aussi, si le taux d'intérêt est flou pour toi, voici une explication vulgarisée.
Pourquoi les marchés restent nerveux malgré l'accord Trump-Europe ?
Cette semaine, entre l'accord commercial USA-UE à 15%, les résultats contrastés d'Alphabet (+14%) et Tesla (-12%), et l'attente de la Fed (29-30 juillet), un signal inquiétant passe inaperçu : les tensions obligataires persistent.
Imaginez que les États et entreprises du monde entier aillent emprunter dans une gigantesque banque mondiale. Cette "banque", c'est le marché obligataire. Quand vous achetez une obligation, vous prêtez de l'argent et récupérez des intérêts.
Pourquoi ça nous concerne directement ?
Notre crédit immobilier suit les taux obligataires
Notre assurance-vie investit massivement en obligations
Les entreprises financent leurs projets via ce marché
Quand ce thermomètre s'affole, c'est toute l'économie qui trinque. Maintenant que c'est dit, que se passe-t-il en Chine ?
La Chine détient plus de 1000 milliards de dollars d'obligations américaines. C'est comme si Pékin avait prêté 1000 milliards aux USA et pouvait réclamer son dû à tout moment.
Si la Chine décide de vendre massivement ces obligations en représailles aux droits de douane :
1️⃣ Effet immédiat : chute des prix des obligations = hausse brutale des taux américains
2️⃣ Effet domino : crédits plus chers pour tous, ralentissement économique
3️⃣ Effet boomerang : contagion mondiale via les taux
Exemple concret Une obligation à 1000€ qui rapporte 50€/an = 5% de rendement Si son prix tombe à 800€ à cause des ventes, elle rapporte toujours 50€/an Mais 50€ sur 800€ = 6,25% de rendement
L'effet domino Ces taux obligataires servent de référence pour tous les autres taux (crédits immo, entreprises, etc.). Quand ils montent, tout devient plus cher à emprunter.
Reformulation plus claire : Si la Chine vend massivement → prix des obligations US baissent → rendements montent → tous les taux US suivent → crédits plus chers partout → ralentissement économique
C'est exactement ce qui inquiète les investisseurs aujourd'hui, même après l'accord avec l'Europe.
Alors pourquoi l'accord Trump-Europe ne règle rien ? L'accord à 15% avec l'UE a rassuré les marchés actions, mais les obligations restent tendues. Normal : la vraie guerre commerciale se joue avec la Chine, pas l'Europe.
Les droits de douane chinois maintenus à 145% vont continuer à faire grimper les prix. Résultat : la Fed hésite à baisser ses taux, maintenant la pression est sur les obligations longues.
Ce que ça change pour nous
Notre crédit immo : les taux pourraient remonter si les tensions persistent
Notre épargne : les fonds euros d'assurance-vie subissent la volatilité obligataire
Nos investissements : les actions tech souffrent quand les taux montent (concurrence des obligations)
Plus Trump fait pression sur Powell pour baisser les taux, plus les marchés s'inquiètent d'un retour de l'inflation... qui ferait remonter les taux.
Derrière le bruit médiatique des accords commerciaux se cache une guerre financière silencieuse. Les obligations chinoises sont la vraie épée de Damoclès au-dessus de l'économie mondiale. Tant que cette équation n'est pas résolue, attendons nous à de la volatilité 🎯
Très bonne semaine !