🪖 Les budgets militaires mondiaux explosent et 🏛 Point marché : Le Trump vs Powell fait trinquer le dollar
Salut les lecteurs,
Au programme aujourd’hui :
🌍 Sanctions mondiales : l’impact sur notre pouvoir d’achat
🪖 Les budgets militaires mondiaux explosent
🏛 Point marché : Le Trump vs Powell fait trinquer le dollar
Les sanctions économiques contre la Russie, la Chine ou d’autres grandes puissances sont devenues monnaie courante sur la scène internationale.
Initialement conçues comme des outils de pression diplomatique, elles ont pris une ampleur inédite ces dernières années, notamment depuis la guerre en Ukraine.
Mais ce qui devait punir les gouvernements ciblés impacte désormais les chaînes d’approvisionnement, l’énergie et les exportations européennes, avec des répercussions directes sur notre quotidien.
Le choc des sanctions
Depuis 2022, la Russie subit plus de 4 000 sanctions internationales. L’objectif : limiter son accès aux marchés mondiaux et à la technologie. Résultat : les exportations russes de gaz et de pétrole ont chuté, mais les prix de l’énergie ont explosé en Europe. Les entreprises européennes, elles, doivent jongler avec des chaînes d’approvisionnement bouleversées, des délais rallongés et des coûts qui grimpent.
Les effets domino
La Chine, elle aussi sous pression, riposte avec ses propres mesures, créant un climat d’incertitude pour les entreprises françaises exportatrices. Les droits de douane et les restrictions commerciales se multiplient, compliquant la vie des PME et des grands groupes, notamment dans l’automobile, l’électronique et l’agroalimentaire.
💰 Impact économique : Les sanctions font grimper les prix de l’énergie et des matières premières, ce qui pèse sur le pouvoir d’achat des ménages et la rentabilité des entreprises. Les exportations européennes souffrent, avec des pertes estimées à plusieurs milliards d’euros par an.
👥 Impact social : Hausse des prix alimentaires, incertitude sur l’emploi dans les secteurs exposés, et tensions sur les salaires. Les PME sont particulièrement vulnérables face à la volatilité des marchés.
🇪🇺 Image de l’Europe : L’Europe doit redoubler d’efforts pour garantir son autonomie stratégique et protéger ses industries face à la fragmentation des chaînes d’approvisionnement. Les sanctions, si elles renforcent la cohésion politique, mettent aussi à l’épreuve la résilience économique du Vieux Continent.
J’enchaîne sur la partie de cette Newsletter qui mêle astuce et culture générale en investissement 👇

En 2025, les dépenses militaires mondiales atteignent des sommets historiques avec 2 443 milliards de dollars, soit une hausse de 6,8% par rapport à 2024. Pour vous donner une idée, c'est l'équivalent du PIB de la France multiplié par 8.
Cette explosion s'explique par les tensions géopolitiques actuelles : guerre en Ukraine, tensions en mer de Chine, instabilité au Moyen-Orient... Les pays investissent massivement dans leur défense.
Voici le top 5 des plus gros budgets militaires en 2025 :
🇺🇸 États-Unis : 895 milliards $ - Toujours n°1 mondial, ils dépensent plus que les 10 pays suivants réunis
🇨🇳 Chine : 330 milliards $ - En forte croissance, leur budget a doublé en 10 ans
🇮🇳 Inde : 81,3 milliards $ - 3ème mondial pour la première fois, devant la Russie
🇷🇺 Russie : 75,1 milliards $ - Malgré les sanctions, maintient un budget colossal
🇸🇦 Arabie Saoudite : 70,3 milliards $ - Le champion du ratio dépenses/PIB avec 8,8%
☝️ À retenir
La France se classe 7ème avec 59,3 milliards $ (2,1% de son PIB), derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni.
Ces investissements militaires massifs dopent certains secteurs : aéronautique, cybersécurité, technologies de défense. Des entreprises comme Thales, Airbus Defence ou Dassault en profitent directement.
Pour les investisseurs, c'est un secteur défensif par nature - les commandes d'État sont stables et les budgets militaires rarement réduits en période de crise. Attention toutefois aux considérations éthiques de ces investissements.
Ici le point bourse 👇
Pour ceux qui le veulent, vous pouvez suivre mes investissements sur Shares, la plateforme d’investissement réglementée en France qui permet d’investir à partir de 1€. Vous pourrez y investir avec moi en actions Europe et US, ETFs et cryptos.
➡️ Si tu ne comprends pas CAC 40 ou S&P 500, regarde ici le glossaire qui t’aidera à suivre pour les prochains briefs ou quand tu liras les Echos. Aussi, si le taux d'intérêt est flou pour toi, voici une explication vulgarisée.
Les marchés ont vécu une semaine de montagnes russes grâce au feuilleton Trump-Fed. Le dollar chute à son plus bas niveau depuis 4 ans, avec une baisse de 2% supplémentaire cette semaine face à l'euro.
Trump martèle que "la Fed devrait baisser ses taux" et traite Jerome Powell de "PIRE" et "vrai idiot, qui coûte des milliards à l'Amérique". Un dialogue constructif, comme on peut s'y attendre.
Imaginez deux voisins qui se disputent sur la température de la piscine commune. Trump veut que Powell baisse le thermostat (les taux), mais Powell refuse, craignant de surchauffer le système. Sauf qu'ici, la piscine vaut plusieurs milliers de milliards de dollars.
Le dilemme : la Fed ne peut pas baisser ses taux maintenant, les droits de douane de Trump étant susceptibles d'entraîner une hausse des prix. C'est comme appuyer sur l'accélérateur et le frein en même temps.
La pression monte : deux membres du Conseil des gouverneurs seraient déjà favorables à une baisse dès juillet. Même Elon Musk s'en mêle en critiquant les 2,5 milliards dépensés pour rénover les bâtiments de la Fed. Apparemment, l'architecte d'intérieur était très cher.
Quand les investisseurs voient un président s'attaquer publiquement à sa banque centrale, ils fuient vers l'or et le franc suisse. L'indépendance de la Fed devient soudain négociable. Rassurant.
Résultat : l'or explose à 3 370 dollars l'once (+26% depuis janvier).
Trump veut des taux bas pour booster l'économie, mais ses attaques contre la Fed créent exactement l'inverse - la fuite des capitaux et la chute du dollar. Les investisseurs anticipent une baisse dès juillet, mais à quel prix pour la crédibilité des institutions américaines ?
Au moins, l'or se porte bien.
Très bonne semaine !