🔍 L'art contemporain, nouvel actif stratégique 🎨
Salut les lecteurs,
Au programme aujourd’hui :
💻 Il fait tourner la tech mondiale
🔍 L'art contemporain, nouvel actif stratégique 🎨
🏛 Point marché
Au cœur de nos vies numériques se trouvent des puces électroniques.
Smartphones, ordinateurs, voitures, télévisions - tous fonctionnent grâce à des semi-conducteurs miniatures qui jouent le rôle de cerveau de nos appareils.
Pour les fabriquer, les géants comme Intel ou TSMC ont besoin de machines ultra-sophistiquées.
C'est là qu'entre en jeu ASML, une entreprise néerlandaise créée en 1984 qui est devenu indispensable à toute l'industrie technologique mondiale. En quelques chiffres :
28 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2024
7 milliards d'euros de profit
L'entreprise prévoit de doubler de taille d'ici 2030
ASML fabrique des machines de lithographie par rayonnement ultraviolet qui permettent de graver des composants infiniment petits sur des semi-conducteurs. Sa machine phare ? Un monstre de technologie de la taille d'un bus, au prix délirant de 380 millions de dollars pièce !
L'atout principal de ces machines : elles peuvent graver des transistors avec une finesse de quelques nanomètres (milliardièmes de mètre), permettant de condenser un maximum de puissance sur une surface minuscule.
Sur ce segment des machines de lithographie ultraviolet extrême (EUV), ASML détient un quasi-monopole mondial. Impossible pour Intel, TSMC ou Samsung de produire leurs puces les plus avancées sans ces équipements - notamment celles destinées à l'intelligence artificielle.
Pour maintenir cette avance technologique, l'entreprise investit massivement en R&D avec plus de 4 milliards d'euros en 2024 et travaille déjà sur la prochaine génération de machines encore plus puissantes.
Cette entreprise néerlandaise se retrouve aujourd'hui au centre d'une bataille technologique mondiale entre grandes puissances. Les États-Unis ont mis en place des restrictions pour empêcher l'exportation de ces technologies vers la Chine, tandis que Pékin cherche à tout prix à développer ses propres capacités pour ne plus dépendre de l'étranger.
Avec l'explosion de la demande liée à l'intelligence artificielle, qui nécessite des puces toujours plus performantes, cette entreprise est devenue l'un des piliers invisibles de notre monde numérique. Sans ASML, l'industrie électronique mondiale serait à l'arrêt.
🇪🇺 Pour l'Europe
Un champion technologique rare dans un paysage dominé par les États-Unis et l'Asie
Un atout stratégique majeur dans la guerre des puces électroniques
Une preuve que l'Europe peut être à la pointe de l'innovation
🌍 Pour l'industrie technologique mondiale
Une dépendance critique envers une seule entreprise pour les puces les plus avancées
Un goulot d'étranglement potentiel pour toute la chaîne de production électronique
Le développement de l'IA et des data centers dépend directement de cette entreprise
🇨🇳 Pour la Chine
Un obstacle majeur à son indépendance technologique
Cible des restrictions américaines qui limitent l'accès à cette technologie
La Chine investit massivement pour développer sa propre alternative à ASML
J’enchaîne sur la partie de cette Newsletter qui mêle astuce et culture générale en investissement 👇
Cette semaine, Filite est sponsorisé par Matis 👇
Dans un monde où les marchés traditionnels font des montagnes russes, les investisseurs cherchent de nouvelles pistes.
Et si la bonne idée se cachait dans les galeries d'art 🤔
Créée par deux spécialistes - François Carbone et Arnaud Dubois - qui connaissent aussi bien les tableaux de bord que les tableaux de maître, Matis ouvre les portes du monde de l'art aux investisseurs.
Le concept ? Des "club-deals" (investissements groupés) accessibles dès 20 000 € pour mettre un pied dans ce marché habituellement réservé aux ultra-riches.
"L'art contemporain n'est plus juste pour décorer votre salon, c'est devenu un vrai placement," explique François Carbone. "Ce segment représente maintenant plus de la moitié du marché mondial des enchères selon les derniers chiffres d'Art Basel & UBS 2025."
La stratégie de Matis est simple à comprendre :
🔍 Repérer les œuvres qui comptent : Ils ciblent des œuvres d'artistes reconnus, ceux qu'on trouve dans les grands musées et dont tout le monde parle. Ces pièces deviennent de plus en plus rares sur le marché alors que tout le monde les veut.
💰 Acheter au bon prix : "Tout se joue à l'achat," affirme Arnaud Dubois. L'équipe analyse les prix comme des data scientists pour dénicher les bonnes affaires que même les collectionneurs expérimentés peuvent manquer.
⏱️ Revendre rapidement : Contrairement aux collectionneurs qui gardent les œuvres pendant des décennies, Matis vise des cycles courts (environ 2 ans) en travaillant main dans la main avec les meilleures galeries pour trouver rapidement le bon acheteur.
Cette approche permet de viser des rendements nets entre 12% et 20% (non garantis)* - des chiffres qui font rêver dans le contexte actuel.
Dans un monde où la diversification devient essentielle, l'art contemporain s'impose comme une valeur refuge qui a du style. Matis vous offre aujourd'hui la possibilité d'y accéder sans avoir besoin d'être un expert en histoire de l'art.
Après tout, pourquoi choisir entre faire fructifier son argent et s'entourer de beauté 🌟
*Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
*Taux de rentabilité interne annualisé net de frais : Le taux de rentabilité interne prend en compte les flux de trésorerie générés par un investissement sur une période d'un an, ainsi que la valeur de revente finale de cet investissement. Le TRI mesure la rentabilité réelle d'un investissement en prenant en compte le temps et les montants investis.
*Performance nette investisseur : montant reversé à l'investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l'œuvre et son montant d'acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.
Ici le point bourse 👇
Pour ceux qui le veulent, vous pouvez suivre mes investissements sur Shares, la plateforme d’investissement réglementée en France qui permet d’investir à partir de 1€. Vous pourrez y investir avec moi en actions Europe et US, ETFs et cryptos.
➡️ Si tu ne comprends pas CAC 40 ou S&P 500, regarde ici le glossaire qui t’aidera à suivre pour les prochains briefs ou quand tu liras les Echos. Aussi, si le taux d'intérêt est flou pour toi, voici une explication vulgarisée.
📈 Les marchés financiers ont enfin retrouvé des couleurs cette semaine, et c'est encore Donald Trump qui est aux manettes.
Deux facteurs clés ont ravivé l'appétit pour le risque :
Trump envisage de réduire les droits de douane contre la Chine
Jerome Powell conserve son poste à la tête de la Fed
Résultat : un gros rebond des places financières, porté par les géants tech américains et quelques bons résultats d'entreprises européennes.
L'affaire des droits de douane : une histoire sans fin
Cette saga continue de faire danser les marchés au rythme de ses rebondissements. Si les indices boursiers arrivent à remonter, mais le marché obligataire reste sceptique.
Pourquoi cette méfiance 👉 la confiance des investisseurs envers le dollar a été sérieusement touchée. Il faudra des preuves concrètes d'un retour à la normale dans le commerce international avant que les actifs risqués ne retrouvent pleinement la faveur des investisseurs.
✅ Les signaux positifs s'accumulent
Depuis mardi, les bourses ont repris de la couleur verte grâce à :
L'espoir d'une reprise des négociations commerciales
Une accalmie sur la volatilité (le VIX recule à 26,7 points)
La baisse des rendements obligataires (le 10 ans US autour de 4,274%)
Des résultats d'entreprises qui résistent bien
Côté résultats d’entreprise, les poids lourds vont tomber comme Microsoft, Meta, Apple, Amazon, mais aussi Schneider, Airbus, TotalEnergies et UBS en Europe.
Très bonne semaine !